Archives de
Catégorie : Existentiel

Les supports pour une réflexion existentielle, soutien à l’introspection

La marche, une expérience paradoxale de liberté

La marche, une expérience paradoxale de liberté

La marche, une expérience paradoxale de liberté, une émission France Culture, dans le cadre des émissions thématiques: « faut-il se libérer des contraintes? »

Ecoutez : http://plus.franceculture.fr/partenaires/selection-france-culture/la-marche-une-experience-paradoxale-de-liberte
Une émission d’Adèle Van Reeth

Marcher, une philosophie ? (titre d’un ouvrage de Frédéric Gros, philosophe).
Le secret du génie philosophique se trouve t-il dans la faculté de marcher seul, des heures durant, vers l’Ouest ou au sommet des montagnes…
La marche à pied connaît de plus en plus d’adeptes qui en recueillent les bienfaits : apaisement, communion avec la nature, plénitude… Nous sommes très nombreux à bénéficier de ces dons. Marcher ne nécessite ni apprentissage, ni technique, ni matériel, ni argent. Il y faut juste un corps, de l’espace et du temps. Mais la marche est aussi un acte philosophique et une expérience spirituelle. Allant du vagabondage au pèlerinage, de l’errance au parcours initiatique, de la nature à la civilisation, l’auteur puise dans la littérature, l’histoire et la philosophie : Rimbaud et la tentation de la fuite, Gandhi et la politique de résistance, sans oublier Kant et ses marches quotidiennes à Königsberg. Et si l’on ne pensait bien qu’avec les pieds ? Que veut dire Nietzsche lorsqu’il écrit que « les orteils se dressent pour écouter » ? C’est ce que l’on cherche ici à comprendre. A la fois traité philosophique et définition d’un art de marcher, ce livre en réjouira beaucoup, qui ne se savaient pas penseurs en semelles.

Frédéric Gros est professeur de philosophie à l’université Paris-XII. Il a travaillé sur l’histoire de la psychiatrie (Création et folie, P.U.F.), la philosophie de la peine (Et ce sera justice, Odile Jacob) et la pensée occidentale de la guerre (Etats de violence, Gallimard). Il a édité les derniers cours de Foucault au Collège de France.

« Tu Camino », thérapie en marchant

« Tu Camino », thérapie en marchant

J’ai le plaisir de retranscrire ici le récit que m’a proposé mon amie Tonia Op de beeck, partie comme moi un jour en chemin et devenue aujourd’hui comme moi une spécialiste de la « thérapie en marchant ».
Bonne lecture!

(texte traduit de l’anglais par Philippe Castan, crédit photographies Tonia Op de beeck)Tonia Op de beeck

« Je suis heureuse de partager avec vous une version courte de ma propre histoire :
la marche à pied était quelque chose que je pratiquais de temps en temps, lorsque j’étais enfant avec mes parents et ma sœur, dans les Ardennes ou au bord de la mer du nord. Plus tard avec mon mari, pendant nos voyages. Mais ce n’était pas si important dans ma vie.

Jusqu’à ce que j’aie senti un  « appel » en 2005, à prendre la route. Au travers de la lecture du livre « Tracks », qui raconte l’histoire du voyage à pieds que Robyn Davidson fait avec trois chameaux en Australie. Robyn « transforme » pendant sa marche ce qui était difficile dans sa vie, elle quitte le désert libérée, sans bagage émotionnel et sans pensée négative. C’est ce que je voulais aussi!
Je ne me suis pas vraiment vu marcher dans le désert avec des chameaux !.. Mais je savais au fond de moi que je voulais « sortir » et marcher. Le «  Camino de Santiago » m’est alors apparu. Comment c’est arrivé, je ne m’en souviens pas vraiment, mais tout ce que je peux dire, c’est que c’est devenu irrésistible.

En 2005 je suis donc partie pour la première fois. Avec l’idée que j’étais une personne faible. Je considérais que mon organisme était faible, parce que je ne pouvais pas avoir d’enfant et que j’étais fréquemment malade. Je trouvais mon esprit faible parce que je n’avais pas trouvé avant la simple idée d’être debout sur mes deux pieds. Je considérais aussi que j’avais un niveau émotionnel faible, parce que j’étais très ouverte à autrui et qu’il me semblait que j’absorbais plutôt les sentiments des autres.
Pourtant durant mon chemin de Saint Jean-Pied de Port jusqu’à Santiago, les gens que je rencontrai et les autres pèlerins m’appelèrent « chica la fuerte » (= la fille forte)…

La marche elle-même, mais aussi les conversations avec mes pairs marcheurs m’ont fait me rendre compte que je n’étais pas que faible. Et je me suis mis en contact avec ma propre force physique, mentale et émotionnelle. De plus, je me suis étonnée chaque jour de la puissance des gens autour de moi. J’ai entendu beaucoup d’histoires de souffrances que plusieurs personnes ont dû supporter. Pourtant ils étaient là, sous le soleil de plomb avec un lourd fardeau sur leurs épaules et un grand sourire sur leur visage.
Je suis rentrée chez moi avec un sac à dos rempli de confiance en ma propre force et aussi de la crainte de la force extraordinaire de n’importe quel être humain en général.

En 2009 je suis repartie! Cette fois depuis ma maison d’Anvers, et avec un but clair : aller à la découverte de ce que je voulais faire du reste de ma vie professionnelle. Mon épuisement m’avait fait me rendre compte que je n’étais plus sur la bonne voie.
Cette marche de 2,600 km fut une route pleine de cadeaux. La première chose que j’ai trouvée à nouveau était ma force – entre les deux voyages je l’avais perdue à nouveau. La deuxième chose que j’ai trouvée était des coeurs. Je les voyais partout : dans les feuilles, les pierres, les  nuages, dans des graffiti, mais particulièrement dans les gens : j’ai en effet rencontré plusieurs anges sur le chemin! Des anges comme Anneke et Rinze, un couple qui avait aussi marché sur une partie du Camino. Ils m’ont fait tellement rire avec leurs plaisanteries. Ils ont touché mon coeur avec l’histoire de leur vie. Ils se sont vraiment souciés de moi, ont affectueusement préparé pour moi des sandwichs avec des œufs dans leur caravane. Ils m’ont aménagé un endroit pour dormir quand ça n’allait pas. Ils m’ont montré un merveilleux exemple de simplicité pure et belle.

Bernard et Philippe furent deux autres anges, avec qui j’ai marché en France pendant une quinzaine de jours. Ils m’ont donné le cadeau de la véritable amitié. Bernard avait l’âge de mes parents, mais nous avons plutôt cheminé comme un frère et une soeur qui échangeraient des farces et des plaisanteries. Philippe était l’homme avec qui je pouvais avoir des conversations ouvertes et profondes en marchant. Il m’a fait prendre conscience que pendant ce cheminement deux aspects de ma personnalité semblaient à l’oeuvre. Le premier que nous appelâmes « la jeune fille » : une fille jeune, aventureuse qui aime aller nu-pieds en courant dans l’herbe, montant aux arbres et faisant des farces. Elle regarde toujours de façon positive autour d’elle et l’on regrette de ne pas entendre son rire quand elle n’est pas là.
Le deuxième appelé « la femme sérieuse » : c’est une femme donc sérieuse, concentrée et toujours occupée, qui veut apprendre, qui veut faire le bien et s’occuper des d’autres.
Grâce à nos conversations j’ai commencé à comprendre que « la femme sérieuse » était trop souvent aux commandes…Dans ma vie professionnelle, elle réprimait « la jeune fille » et me conduisait tout droit vers l’épuisement. J’ai peu à peu accepté d’avoir les deux ensemble dans ma vie…et je les ai mis dans mon sac à dos !
Rechargée en énergie par les beaux chemins et le soin que j’avais reçu en Belgique et en France, j’ai ensuite marché en Espagne. Et là j’ai trouvé mon vrai métier! J’ai demandé à plusieurs pèlerins ce qu’ils ont croyaient être mon job et j’ai obtenu presque la même réponse à chaque fois : tu es coach! Tous ces retours d’information et les coeurs que j’avais vus partout ont alors fusionné et soudain  cela a signifié quelque chose pour moi : « coach du cœur »! C’est ce que je veux devenir! Je veux aider les gens à retourner à leur cœur !

J’avais quitté Anvers sans un travail et sans un avenir professionnel et je suis rentrée à la maison en voie d’être thérapeute. Mes pairs marcheurs m’ont donné ce cadeau.

Comme Angela, qui est venue sur le Camino avec un coeur brisé.
Nous avons cheminé ensemble dix jours. Elle a initialement vu des coeurs brisés, puis elle a commencé à remarquer et voir des coeurs « pleins », après quelques jours. Grâce à la marche certainement, mais aussi grâce à nos conversations et aux exercices que je lui proposais intuitivement, elle a débuté sa guérison.
Comme Jens qui après m’avoir confié un secret qu’il n’avait jamais partagé avec personne, s’était comme  « allumé ».
Comme Pavel qui ne pouvait plus rien ressentir après qu’il ait sauvé in extremis un ami qui tentait de se pendre : j’ai vu que son cœur s’ouvrait sur le chemin et j’eus le privilège d’assister à son cri, lorsqu’il permit à ses larmes de couler de nouveau.

La marche à pied met en liberté quelque chose. Les émotions, des pensées et des désirs émergent. Et la marche à pied accompagnée approfondit ce processus : il y a quelque chose dans la façon dont nous nous déplaçons et dans la marche à pied côte à côte qui rend plus facile aux hommes de montrer qui ils sont vraiment. Avec leur co-marcheur ils « mettent la voile » pour un voyage vers la profondeur de leur âme.

Je suis rentrée chez moi avec la conscience que certes j’avais pu aider  les autres sur ce voyage, mais que j’avais encore un long chemin avant que je ne sois prête à le faire de façon professionnelle.
Une de mes premières décisions fut de m’inscrire dans une formation de coach. Cette formation, pilotée par Jef Clément, m’a inspirée sur de nombreux plans. En même temps j’ai continué à marcher chaque fois que possible. Et j’ai repris un travail dans les ressources humaines, mon métier d’origine. Celui-là était un travail très proche des salariés, où j’ai pu utiliser mes compétences acquises en formation.
J’ai aussi commencé à utiliser ma formation à l’extérieur du travail, en individuel, et c’est là que j’ai estimé que je devais approfondir mes compétences : les personnes venaient me voir avec des questions liées à des traumas, des angoisses, des deuils…
J’ai donc commencé une formation de quatre ans pour devenir psychothérapeute.

Durant la troisième année de formation, nous avons commencé à suivre des stages en milieu professionnel. Le mien se concentrait sur le soin aux personnes âgées. Un de mes clients était un homme atteint du syndrome de Korsakoff. C’est un trouble neurologique lié à l’alcoolisme et/ou la malnutrition sévères. Il avait vécu dans la rue une grande partie de sa vie et avait ingéré d’énormes quantités d’alcool et de drogue, vivant la majeure partie de sa vie dans un brouillard.
Sevré il y a quatre ans, il vivait encore dans un brouillard à cause d’une forme de démence. Il luttait en permanence avec l’une des grandes questions existentielles : qui suis- je ? Il était déprimé et très agité quand j’ai commencé à marcher avec lui. Le centre où il est hébergé est situé près d’un parc. Une des premières étapes fut d’y aller marcher ensemble. La formation que je suivais intègre des écoles différentes de psychothérapie et nous avons appris beaucoup de techniques différentes. Dans mes marches avec ce client j’ai utilisé des exercices bioénergétiques, de la visualisation et de la gestalt-thérapie.
La marche ensemble lui a « donné la paix intérieure », selon ce qu’il m’a dit. Ensemble nous avons commencé à réassembler les différentes pièces de l’énigme de sa vie et de son identité.S411

Pour ma dernière année de formation j’ai décidé d’écrire ma thèse sur la puissance thérapeutique de la marche à pied – au moment où j’écris ces lignes, c’est un travail en cours. J’ai aussi commencé ma propre pratique en tant que psychothérapeute en cabinet, en plus de mon travail en ressources humaines.
J’utilise souvent la marche à pied avec mes clients maintenant. Pour le moment ce sont plutôt des promenades courtes, entre une heure et une journée. Je suis impatiente de commencer des marches accompagnées plus longues, à partir de cet été.
A chaque séance, je suis stupéfiée de la façon dont agit la combinaison de la marche et de la nature pour mes clients, mais aussi pour moi en tant que thérapeute. Comme nous sommes tellement bien ancrés au sol, il semble tellement plus facile de se concentrer sur les fonctionnements du client, et ces fonctionnements semblent se mettre en mouvement beaucoup plus facilement en marchant.
De plus, en nous déplaçant, les parties oubliées ou cachées semblent faire surface tellement plus facilement. La nature et la marche créent ensemble de belles métaphores, qui pointent vers des manières d’être, des sentiments, des buts et la vie elle-même. Plusieurs clients l’ont déjà éprouvé. Cela a changé leur vie pour toujours. »

La marche, un mouvement vital, de Cristina Cuomo

La marche, un mouvement vital, de Cristina Cuomo

Marche,mouvement,Philippe Castan, gestalt, gestalt-thérapie,coaching

La marche, un mouvement vital, Cristina Cuomo

Marcher est une activité physique dont les bienfaits sont parfois ignorés, voir sous-estimés.
Et pourtant, nous la pratiquons tous les jours et durant toute notre vie, que nous soyons plutôt sédentaires ou sportifs.
Même si la marche est souvent automatique, cette activité rythmique implique des mouvements élaborés, qui font appel à de nombreuses structures du corps, et à leur coordination, mais surtout, sans que nous le sachions, stimule nos organes vitaux. Tous les médecins vous le diront, marcher est bon et vitalisant pour la santé.
Ce livre va vous montrer que marcher n’est pas une activité anodine. Bien au contraire, c’est l’aboutissement d’un long apprentissage qui vous a préparé, pendant les 12 premiers mois de votre vie postnatale, à la conquête de votre verticalité.
Votre marche symbolise également votre manière d’avancer dans la vie et traduit vos attitudes psychiques : c’est le miroir de votre organisation neurologique.
La marche, comme la nourriture et l’air que vous respirez, « nourrit » votre corps et favorise votre bien-être. D’où l’importance de « s’alimenter » de mouvements compatibles avec l’architecture de l’organisme.
Ce guide pratique enrichi de nombreux exercices et de témoignages, présente en détail 12 mouvements essentiels pour pratiquer une marche harmonieuse.
Il est la synthèse d’une recherche, débutée en 1998, sur l’impact de la marche sur la santé et en particulier sur les mouvements qui préparent l’acquisition de la marche dès la naissance.

Des coachs à la radio, chaque semaine!

Des coachs à la radio, chaque semaine!

 

Des coachs à la radio:

Radio,coaching,coach,angers
Des coachs à la radio

 

La radio RCF Anjou accueille 2 coachs professionnels (Philippe Castan et Delphine Descamps) pour une émission hebdomadaire: « Un temps pour soi »- tous les mercredi à 11H30- animée par Dominique Bourdon.

Une première: faire échanger des coachs chaque semaine, sur des thématiques très variées de « développement personnel ».
13 minutes hebdomadaires pour permettre au grand public de découvrir un peu plus de chaque thème, prendre un temps de réflexion, pour soi.

 A podcaster sur le site de RCF Anjou !

« Le Bout du Monde, France » d’Olivier Lemire

« Le Bout du Monde, France » d’Olivier Lemire

« Le Bout du Monde, France », le dernier livre d’Olivier Lemire, vient de sortir.

J’ai le plaisir de vous faire part de la sortie du livre d’Olivier Lemire, Celui qui marche, le 5 juin dernier (disponible en librairies et sur Amazon, Fnac, etc.)

D’abord il y eut « la Vie », « la Mort », « la Haine », « l’Amour », « le Bonheur », « le Bout du Monde », « la Croissance » : autant de simples lieux-dits ou de modestes ruisseaux rejoints par Olivier au prix de milliers de kilomètres parcourus à pied dans la campagne française.

Olivier Lemire
Olivier Lemire

Parti la fleur au fusil sur ces itinéraires inédits, Olivier s’est rapidement rendu compte d’un changement radical des espaces ruraux et néo-ruraux : une sorte de « déménagement du territoire » dans des campagnes de plus en plus vidées de leurs paysans, eux-mêmes remplacés par des populations néo-rurales. Les paysages font souvent les frais de cette nouvelle donne.

Heureusement, il y a l’humanité de ceux qui s’accrochent à leurs terres et à leur travail : les voici photographiés par Olivier aux côtés du petit panneau de tôle qui signale l’existence de leur hameau.

Olivier, une fois de plus, met ses talents combinés de photographe, de marcheur au long cours et d’écrivain-voyageur au service de son métier de « correspondant géographique », au plus près du monde rural français.

Irvin Yalom, la thérapie du bonheur

Irvin Yalom, la thérapie du bonheur

Sortie en mai 2015 du film de Sabine Gisiger : « Irvin Yalom : la thérapie du bonheur »
(titre original : « Yalom’s Cure »)

C’est avec une certaine émotion que j’ai vu apparaître cette bande-annonce.
Je me suis senti très heureux qu’enfin un film « académique », grand public, soit consacré à ce thérapeute exceptionnel. Celui qui a eu pour mission de redévelopper et de faire vivre au grand jour une forme de thérapie dite « existentielle », engagée, consacrée à vous faire travailler sur les grandes données existentielles qui nous animent : liberté, responsabilité, limites, solitude, finitude, sens, etc.

Je vous ai souvent parlé de lui, en tant qu' »influenceur » et inspirateur de ma pratique, ainsi qu’en tant qu’écrivain, romancier et pédagogue, dans plusieurs articles de ce site.

J’ai hâte de voir ce film sur grand écran, j’espère qu’il vous donnera l’envie de découvrir ou de redécouvrir Irvin Yalom.

Wild, de Cheryl Strayed

Wild, de Cheryl Strayed

Une longue marche solitaire, depuis « lost » jusqu’à « found »
Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed boucle son sac à dos, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Tout ce qu’elle sait, c’est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junkie, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, elle choisit de s’en remettre à la nature et de marcher. Elle part seule pour une randonnée de mille sept cents kilomètres sur le Chemin des crêtes du Pacifique, un parcours abrupt et sauvage de l’Ouest américain. Au fil de cette longue route, elle va surmonter douleurs et fatigue pour renouer avec elle-même et finalement trouver sa voie. 

Franche, dynamique et un brin déjantée, Cheryl Strayed nous entraîne grâce à ce récit humain et bouleversant sur les chemins d’une renaissance.

Née en 1968, Cheryl Strayed a déjà publié un roman, Torch. Écrivain reconnu depuis le succès de Wild, elle vit dans l’Oregon avec son mari et ses deux enfants.

Et Wild est aussi devenu un film !

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19546783&cfilm=216316.html

Philippe Castan accompagne vos cheminements (Compostelle)

Philippe Castan accompagne vos cheminements (Compostelle)

Coachcoachingconseilformationphilippecastanangersouestparismanagerdirigeantcheminaidantrelationd’aidethérapieaccompagnementmarchesupervision50-223x300
Philippe Castan accompagne sur les chemins de Compostelle

Cheminement accompagné : dans un mois environ, les premières personnes de 2014 viendront rejoindre Philippe Castan sur le chemin de Compostelle pour un travail sur elles-mêmes, en stage intensif.

Coachcoachingconseilformationphilippecastanangersouestparismanagerdirigeantcheminaidantrelationd’aidethérapieaccompagnementmarchesupervision41-225x300
Sur le chemin de Vézelay, Landes

Le premier parcours partira le 1er mai 2014 du Puy en Velay pour 9 à 10 jours de marche jusqu’à Conques.

La découverte des chemins de Compostelle, l’expérience de l’éprouvé de la marche au long cours, la rencontre avec les autres et « être ou non pèlerin », le travail personnel sur ses propres thématiques, un accompagnement sur plusieurs axes (corporel, réflexif, émotionnel, relationnel, le sens), avec Philippe éventuellement accompagné en fonction de la taille du groupe par un ou plusieurs spécialistes de l’accompagnement professionnel par la marche (coaching, relation d’aide, thérapie, supervision), formés, dans un cadre déontologique clair de confidentialité et d’accueil.

Coachcoachingconseilformationphilippecastanangersouestparismanagerdirigeantcheminaidantrelationd’aidethérapieaccompagnementmarchesupervision46-300x220
Sur le chemin du Puy, vallée du Célé

Ces stages sont proposés depuis 4 ans, pour 1 semaine à 10 jours , de Mai à Octobre. Vous en trouverez tous les plannings sur le site.

 

 

Chemin d’Assise, l’aventure intérieure, d’Olivier Lemire

Chemin d’Assise, l’aventure intérieure, d’Olivier Lemire

J’ai le plaisir de vous annoncer la sortie du nouveau livre, « Chemin d’Assise », de mon partenaire Olivier, en librairie à partir du 27 mars 2014.couv.ChemindAssise

« Pèlerin malgré lui : sur les pas de François d’Assise, à la redécouverte du chemin de Vézelay à Assise.« C’est l’histoire d’un voyage que je n’aurais jamais imaginé faire, le récit d’un chemin où chaque kilomètre m’a transformé. Plutôt que de me rendre plus fort, chaque jour m’affaiblissait. Cette faiblesse, pourtant, je le sentais, était aussi un bienfait nouveau… »
Olivier Lemire, journaliste et écrivain voyageur, arpente la France à pied depuis cinq ans. Cette fois, c’est vers la ville de François d’Assise qu’il se met en route : un itinéraire exceptionnel entre Bourgogne, Alpes, Toscane et Ombrie, une aventure intense pour le marcheur transformé en pèlerin, qui redécouvre au fil des kilomètres ses racines chrétiennes.Tout le monde a entendu parler du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Sait-on qu’un nouvel itinéraire, tout aussi long et merveilleux, existe maintenant entre Vézelay, en Bourgogne, et Assise, en Italie ?
Chemin d’Assise est le récit de cette aventure exceptionnelle, étape par étape, au fil des rencontres émouvantes, inattendues que fait l’auteur. Ce récit est accompagné de ses plus belles photos. 1 500 kilomètres et deux mois et demi plus tard, il raconte son expérience intérieure, et comment ce chemin l’a transformé.

À voir: le film de 26 min réalisé par Olivier Lemire sur son parcours spirituel, en particulier lors des conférences qu’il va animer à partir de fin mars (tous les détails sur http://celuiquimarche.com/categorie/actualites/!)

Olivier Lemire est marcheur, auteur et photographe. Il a plusieurs fois traversé la France à pied. Il a publié ses carnets de marche, notamment Celui qui marche (Cherche-Midi, 2008) et L’Esprit du chemin (Transboréal, 2011). Et il collabore étroitement à Chemin Aidant® !

 

« La Marche », une forme au cinéma

« La Marche », une forme au cinéma

La Marche, au cinéma.

Une nouvelle fois, ces mots apparaissent en titre dans le monde du cinéma. Après « la Marche » (déjà utilisé en 1951), « la dernière marche », « la longue marche », « la marche de l’empereur », « la marche des Tongs », « la meilleure façon de marcher », « la marche des brigands », etc.
La Marche, le filmJ’ai coutume de dire que, à part la ballade, il existe 3 grandes sortes de marches : la marche solitaire, la marche accompagnée, la marche « militante » (au sens large).
Ici, c’est cette dernière forme que le réalisateur Nabil ben Yadir nous donne à voir.
On nous parle souvent de « manifestation » pour décrire ces marches. Réduite à sa plus simple expression, on évoque la manifestation silencieuse lorsque : pas de slogan, pas de costume, pas de banderole ; il s’agit alors d’un groupe d’humains dont la marche silencieuse a, en soi, une signification et un impact, on s’interroge sur qui ils sont, on les accueille, on les soutient.
Dans ce film, la plupart du temps, au long de ces 1500km, on peut imaginer que c’est bien majoritairement d’une marche silencieuse qu’il s’agit, avec le simple attirail d’une banderole et d’un camion sonorisé. Jusqu’à ce que, proche du but, la marche trouve un écho et rallie une foule, dépassant l’imagination des membres du groupe, interrogeant même leur valeur, leur mise en avant.

Il y a de l’intolérable dans l’évolution de leur contexte de vie aux Minguettes, une prise de conscience et soudain l’un se lève et veut marcher. « C’est le jour du marcher »….Mais c’est lent, compliqué, personne ne comprend car il n’y a pas de pré-fabriqué, simplement une influence de références (Gandhi, Luther King, qui me fait marcher ? Un livre ? Un film ? le récit d’un proche ?)

L’accompagnateur, ici joué par Olivier Gourmet, est actif, impliqué, engagé, il marche avec et tient le cadre du groupe, jusqu’à une discussion de remise en cause (« de quel droit décides-tu pour nous? »), qui crée chez lui le malaise et l’arrêt, mais aussi dans le même temps l’autonomie du groupe, jusqu’à l’arrivée au but.

pour en savoir plus sur les formes de marche