Quand Sciences Psy s’intéresse à la marche

Quand Sciences Psy s’intéresse à la marche

Une marche pour travailler. Dans son dernier numéro de 2016, le magazine Sciences PsySciences Psy
consacre une revue résumée de travaux scientifiques au thème « cerveau bouge-toi ». Diverses questions y sont traitées, encourageant par exemple les environnements où proprioception et mouvement sont combinés pour augmenter la mémoire de travail, stimulant le mouvement dans l’évolution de l’apprentissage des enfants, mais aussi…travailler debout, et en marche!
L’auteur de ce site a, dans ses fonctions managériales, il y a déjà près de 15 ans, décidé un jour de supprimer tables et bureau pour installer une petite table haute de bar, y poser son PC portable, son agenda et son téléphone, être debout et y recevoir ses collaborateurs debout. Cette expérience a duré plus de 3 ans et a porté ses fruits : diminution du Je-Cela au sens de Buber, rapport plus personnel, concision, clarté des questions, meilleure préparation, meilleure qualité de décisions, etc.

Cet article décrit: « on ne peut que penser à l’équipement du « marcheur-programmeur » (version post-moderne du « chasseur-cueilleur ») de Benoît Pereira da Silva, qu’il a présenté dans le cadre de Lift France en 2014! Pour ce développeur activiste de la santé, il faut accorder la transformation radicale de nos modes de vie à notre réalité biologique. C’est un impératif de santé publique. En 2009, il a entendu parler des bureaux debout et lu les témoignages d’informaticiens qui étaient passés au bureau debout, voire au bureau marchant en y ajoutant un tapis roulant. L’essai de Frédéric Gros « Marcher une philosophie », et le livre de James Levine « Get up », dans lequel il relate l’origine de sa lutte contre la posture assise. Inspiré de cette expérience, mal à l’aise avec sa prise de poids, il décide de travailler de bout, puis acquiert un tapis de marche pour ne plus travailler qu’en marchant.Il faut établir les liens entre notre activité physique et nos capacités de raisonnement. Ce nouveau courant de recherche est en plein essort. On ne peut clore le débat ici sans faire référence aux travaux de Francisco Varela, qui ont bousculé les théories en vigueur en introduisant la notion « d’énaction », qui est une façon de concevoir l’esprit en mettant l’accent sur la manière dont les organismes et les esprits humains s’organisent eux-même en interaction avec l’environnement. »

 

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