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Étiquette : psychothérapie

Prendre soin de soi par la marche (Pèlerin Magazine)

Prendre soin de soi par la marche (Pèlerin Magazine)

Prendre soin de soi par la marche accompagnée
« La marche guérit le corps et l’âme » (Article de Pèlerin Magazine du 30 mars 2017)

Simultanément à l’organisation du 3ième Forum des chemins de pèlerinages du vendredi 31 mars au dimanche 2 avril, #Pèlerin Magazine propose cette thématique et présente les initiatives et points de vue d’auteurs ou de marcheurs, ayant décidé de prendre soin de soi lors d’itinérances en marchant.
Outre les vécus de personnes ayant connu des processus de guérison lors ou suite à de longues marches, #Chemin Aidant y fait intervenir l’une de ses clientes lors de la table ronde et y présente le point de vue particulier du « marcher avec ».

Intervenants marche qui guérit Philippe Castan Chemin Aidant
Philippe Castan: « Clarifier, choisir »
« J’ai réalisé la force de la marche comme thérapie lorsque je suis parti en chemin, à la suite d’un burn-out. J’ai changé de métier, me suis formé à la psychothérapie. En tant que psy et coach, j’accompagne sur des chemins des patients qui veulent surmonter un deuil, une rupture, qui changent de cap, préparent leur retraite. La marche fait surgir des questions existentielles telles la mort, la finitude…qui nous taraudent en coulisses. L’aide d’un tiers aide à y voir plus clair »

Intervenants marche qui guéritIntervenants Marche qui guérit

Courir et marcher en accompagnant, William Pullen

Courir et marcher en accompagnant, William Pullen

Angleterre, Londres : William Pullen, thérapeute, travaille en courant (et en marchant !) avec ses clients au travers des parcs de la ville.

William Pullen, psychothérapeute, Londres

Pratiquant ce qu’il a décidé de nommer la « DRT » (pour Dynamic Running Therapy), William Pullen, psychothérapeute, insiste sur le fait que courir, marcher et être assis (dehors) font bien entendu aussi partie du travail !

William Pullen

Pour lui, le mouvement crée le mouvement, et le fait pour le client de transporter dans son corps en mouvement ses pensées, sentiments et émotions lui donne la possibilité d’utiliser pleinement ce corps dans sa progression personnelle, un corps soigné par l’esthétique de l’environnement de ses parcours. Il lui fait ainsi percevoir sa propre puissance, ses propres capacités, sa possibilité de changer.

Lors de nos entretiens, il pointe en particulier la question de « se sentir bloqué » en cabinet comme un risque supplémentaire de placer le client dans une situation qui pourrait même  se révéler traumatisante et non source de progression, sous une influence trop forte du thérapeute.
William éveille aussi mon attention sur la perception fine de certains clients qui ressentent négativement un côté « chargé » de l’atmosphère du bureau du psy et préfèrent « respirer » dehors.