Quatorze approches de la psychopathologie de Serban Ionescu
L’ouvrage présente, par ordre alphabétique, les différentes approches de la psychopathologie : athéorique, béhavioriste, biologique, cognitiviste, développementale, écosystémique, ethnologique, éthologique, existentialiste, expérimentale, phénoménologique, psychanalytique, sociale et structuraliste.
Chacune d’entre elles, après avoir été définie, est illustrée d’exemples qui mettent en évidence sa problématique et ses apports théoriques.
Mettant l’accent sur la complémentarité des quatorze approches, l’ouvrage a pour objectif de contribuer à leur décloisonnement, et de constituer ainsi un préalable à l’émergence d’une nouvelle approche intégrative de la psychopathologie.
Editions Nathan Universités, série fac psychologie, 3ième Ed. 1998
« Le cas Suzanne Urban, étude sur la schizophrénie est l’objet d’une quatrième étude sur la schizophrénie, après 3 autres publiée dans les Archives suisses de Neurologie et Psychiatrie. (…)Nous avons choisi ces cas de Schizophrénie de préférence à d’autres parce qu’ils correspondaient parfaitement à notre dessein : observer et décrire ces malades non pas comme des cas cliniques psychopathologiques mais dans toute la spécificité de leur être-dans-le-monde. »
« Beaucoup pourront s’étonner de ce qu’on parle ici d’humanisme. (…) Nous entendons par existentialisme une doctrine qui rend la vie humaine possible et qui, par ailleurs, déclare que toute vérité et toute action impliquent un milieu et une subjectivité humaine. (…) L’existentialisme n’est pas autre chose qu’un effort pour tirer toutes les conséquences d’une position athée cohérente. Il ne cherche pas du tout à plonger l’homme dans le désespoir. Mais si l’on appelle, comme les chrétiens, désespoir toute attitude d’incroyance, il part du désespoir originel. L’existentialisme n’est pas tellement un athéisme au sens où il s’épuiserait à démontre que Dieu n’existe pas. Il déclare plutôt : même si Dieu existait, ça ne changerait rien; voilà notre point de vue. Non pas que nous croyions que Dieu existe, mais nous pensons que le problème n’est pas celui de son existence ; il faut que l’homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l’existence de Dieu. En ce sens, l’existentialisme est un optimisme, une doctrine d’action. »
« Deviens qui tu es. »
Il arrive qu’alors nous ayons l’impression que le sol se dérobe sous nos pieds. Et, si nous devons mourir, si nous constituons notre propre monde, si chacun de nous est seul dans un univers indifférent, quel sens a la vie ? pourquoi vivons-nous ? comment vivre ? La mort, la liberté, la solitude ou l’absence de sens sont autant d’enjeux auxquels chacun de nous s’est confronté un jour.
Le projet de cet ouvrage est d’en montrer la cohérence et l’originalité. Refusant le dualisme qui sépare l’esprit de la matière, et l’individu de son environnement, cette nouvelle pensée décrit un homme relationnel, façonnés par les liens qui l’unissent à un milieu lui-même fait d’un ensemble de relations et non d’éléments séparés. Elle implique des conceptions différentes de la normalité, du changement, des » causes » des troubles et de leur traitement. La façon habituelle de poser les problèmes (psychologiques, sociaux, voire internationaux) est ce qui précisément bloque leur résolution, et c’est souvent par des paradoxes apparents qu’on sortira des paradoxes apparents qu’on sortira des paradoxes apparent qu’on sortira des paradoxes bien réels de la prétendue normalité
Connaître le coaching est devenu essentiel pour tous car cette technique apparaît aujourd’hui comme le moyen le plus efficace pour améliorer individuellement ses performances professionnelles. Ce guide, qui peut être utilisé soit pour coacher les autres, soit en autocoaching, en est le livre de référence. Il vous permet de mettre en pratique, dans votre vie professionnelle et personnelle, les conseils les plus efficaces pour progresser et faire progresser ceux qui travaillent avec vous.
Nous construisons le monde, alors que nous pensons le percevoir. Ce que nous appelons » réalité » (individuelle, sociale, idéologique) est une interprétation, construite par et à travers la communication. Un patient est donc enfermé dans une (construction systématisée, qui constitue son monde à lui : dès lors la thérapie va consister à tenter de changer cette construction. On mesure l’importance de ce pas théorique : en lui sont déjà contenus en germe les développements ultérieurs de la thérapie systémique. On sait que celle-ci s’éloignera de plus en plus d’une épistémologie de la vérité en formulant son objectif comme le simple remplacement d’une construction du monde douloureuse et pathogène par une autre construction, plus saine parce que plus viable.