Carnets de route des chemins singuliers de Compostelle de Erich Kräml

Carnets de route des chemins singuliers de Compostelle de Erich Kräml

Carnets de route des Chemins singuliers de CompostelleLes chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle suscitent depuis quelques années un engouement considérable. Motivés par la foi, la recherche de l’exploit ou par toute autre raison, les pèlerins sont de plus en plus nombreux en ce début du XXIe siècle. Eric Kräml est l’un de ceux-ci. C’est en 1999 qu’il a  » franchi le pas « . A l’instar des pèlerins du Moyen Age qui partaient de chez eux, il quitte Monterfil (Ile-et-Villaine) le 9 août et gagne seul Saint-Jacques par le chemin du littoral et le Camino del Norte sur 1500 kilomètres. Depuis, chaque année, il retourne en direction de Compostelle. Mais jamais sur les mêmes chemins. Il a parcouru en 2000 le Camino inglés de La Corogne à Saint-Jacques, Cap Finisterre et Muxia. Puis en 2001, le Camino portugués (Lisbonne-Tomar-Porto-Saint-Jacques). Les deux années suivantes, c’est à la Via de la plata (Séville-Salamanque-Saint-Jacques) qu’il attache ses pas. En 2004, il marche sur le Camino de levante. Avec le Camino primitivo, en 2005, premier chemin historique de Saint-Jacques, il a achevé de parcourir les sept itinéraires principaux empruntés par les pèlerins. Marcher c’est avancer, sentir, observer, comprendre, prévoir, agir. C’est assumer les conséquences de ses décisions, pour le meilleur et le pire. Certes, ce n’est pas facile tous les jours : défier les difficultés physiques et morales ; peut-être ou surtout, être confronté à soi-même, devoir se supporter.  » Marcher, c’est exister, précise-t-il. Exister, c’est apprendre à se connaître. Se connaître, c’est vivre pleinement. « 

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